Rencontre ^^ [Hydron]

Je pris la liasse de photos dans le tiroir, observant les 4 personnages. Une femme, bien en forme, aux yeux clairs, tenant la main d'un bel homme, grand et musclé. Apollon et Athéna, je suppose. Devant eux, une fille d'une douzaine d'année, croisais les bas, les cheveux dans les yeux, brune. Et un garçon, un peu plus vieux que moi je pense, blond, qui ne ressemblais à personne de la photo.
Je levais les yeux vers le miroir. De quoi avais-je l'air, avec mes boucles rousses et mes yeux verts moi.. Je posa une main sur ma joue, bleue, à cause d'un coup violent du patron de la boite de strip-tease ou bossais ma défunte mère. Quand il a appris que je refusais de reprendre la place de ma mère.
Je fouilla encore le tiroir, cherchant des lettres pouvant m'indiquer qui est mon père. Car ma couleur de cheveux ne m'aide pas, je la tiens de ma mère.

Je sifflotais un air de Marron5, trop heureux de bientôt pouvoir l'écouter sur mon MP3. J'avais acquis une oreille fine grâce à l'enseignement de mon père et comme lui, je ne pouvais pas vivre sans musique.
J'arrivais devant la porte repeinte il y a très peu de temps de la chambre de mes parents, je grommelais :
- Elle me pique toutes mes affaires --'
J'ouvrais la porte et vit une fille, avec des cheveux roux et fit de grands yeux.
- hey ! Qu'est-ce que vous faites ici ?!

Je sursautais, et lâcha tout par Terre. Je baissa les yeux, ramassant, et ferma le tiroir.
- je fais le ménage monsieur.
Je m'approcha de mon chariot, puis me dirigea vers la porte.

- je fais le ménage monsieur.
Je grognais.
- Tttt...
Je rentrais dans la chambre et remarquais qu'elle avait changée la photo de famille de place;
- On vous a pas appris dans votre école de ménagère à remettre les objets à leur place ?

Je secoua la tête.
- c'ets sûr que moi je ne suis pas née dans un berceau en or massif ! Espèce de .. de ..
Je grognais, et ouvris la porte, sortant dans le couloir. Des jeunes dieux me virent, et m'insultèrent : " Poila de carotte" "hé, les gars, un légume s'est échappé de son potager!"
J'entrais au hasard dans une chambre, et m'appuya à un mur, me mordant la lèvre, une main sur le ventre. 24 heures que je n'avais rien manger..

- c'ets sûr que moi je ne suis pas née dans un berceau en or massif ! Espèce de .. de ..
Je grognais à mon tour.
- De ?
Je la vis partir et récupérais mon MP3, marmonant .

J'essuya les larmes qui coulaient sur mes joues, bien décidée à retrouver l'homme qui débuta ma souffrance en me créant. Je n'avais même pas un endroit pour dormir.

L'image de cette fille me revint en mémoire.
"- c'ets sûr que moi je ne suis pas née dans un berceau en or massif !"
C'est vrai que ma vie était parfaite...
Je la rejoignis dans l'autre chambre et la regardais.
- Excusez moi...

Je déglutis.
- c'est pas grave. Les riches n'en ont rien à faire de toute façon, des gens comme moi.
Je cacha ma joue bleue.
- laissez moi tranquille, je n'ai pas besoin de votre pitié.

- c'est pas grave. Les riches n'en ont rien à faire de toute façon, des gens comme moi.
Je grognais et enfonçais mes mains dans mes poches de jean, n'ayant pas renfilé ma toge.
- Hey ! C'est faux !

Je me leva, grimaçant à cause d'un bleu dans le dos.
- c'est vrai. Laissez moi faire mon travail, je risque de perdre ce boulo sinon, et je ne veux surtout pas retourner danser..

je remarquais enfin son bleu sur la joue.
- Oh ! Mais qu'est-ce que vous avez là ?
J'ignorai ce qu'elle disait.

Je recula vivement, baissa la tête, cacha ma pommette avec mes chevux.
- rien. Partez, je n'ai que faire de votre pitié !

Je grognais, elle ne me laissais pas voir. Alors je pris ses mains et la plaquais contre le mur, lui saisis les main et posais la mienne sur sa joue pour examiner sa blessure.
- Mais c'est grave votre bleu ! Comment vous êtes vous fait ça ?!

Je secoua la tête.
- lâchez moi ! ON m'a frappée, c'est tout !
Je me tordais dans tous les sens, on bleu sur le rein droit me faisait terriblement mal.

Je fis de grands yeux;
- On vous a frappé ?!
Je n'avais pas d'affection particulière pour cette demi mortelle, mais je ne supportais pas qu'on frappe les femmes.

UNe larme roula sur ma joue.
- lâchez-moi, vous me faites mal..
Je le poussa de toutes mes forces, ne répondant pas à sa question.

Je grognais, la prit par la main fermement mais avec une douceur infinie pour ne pas qu'elle ait mal et l’amenais à l'infirmerie, très proche.
- cessez de pleurer !
Je détournais les yeux, ne voulant pas être sensible devant ses larmes.

Je baissa les yeux, et sécha mes larmes. Je le suivis, surprise par la douceur de sa main, et la fraicheur de sa peau.

L'infirmière arriva.
- Qu puis-je faire pour v... Tiens Hydron ! Mon Dieu comme tu as grandi ! Tu es un jeune homme maintenant !
Je levais les yeux au ciel.
- J'ai pas tellement changé...
- Mais si je t'assure ! T'as des muscles et tout ! Mon Dieu mais tu es canon !
Je rougis discretement en l'entendant.
- Apollon n'est pas ton père pour rien !
Je grognais.
- Oui bon...

Je les écouta, muette, les yeux baisés, me demandant ce que je fais ici. J'observe du coin l'oeil le garçon. C'est vrai qu'il est .. canon. Je secoue le tête. Même pas la peine d'y pense cocotte.

Je pris le poignet de la jeune fille dont j'ignorais le nom et la désignais.
- Elle a mal...
L'infirmière souris.
- C'est ta petite copine ?
Je grognais.
- Non !
- Alors pourquoi le dieu le plus glacé de l'Olympe m'apporte-t-il comme un véritable gentleman une demoiselle souffrante ?
je serrais les dents et marmonnait dans ma barbe. L'infirmière rit et regardais la jeune fille et fit de grand yeux en voyant son bleu.

Je les écoutais, mal à l'aise. Puis je secoua la tête.
- Je ne suis pas souffrante, c'est lui qui m'a fait mal en m'appuyant sur le mur..

L'infirmière regarda la fille.
- Mais...! Mon dieu, je n'ai jamais vu un bleu aussi gros... est-ce que vous êtes battut mon enfant ?

Je baissa les yeux.
- je me suis disputée avec le patron de ma mère, ce n'est rien..
Je voulu m'assoir, et mon bleu dans le dos m'en empêcha.