Viens... [feat un beau go.. Hydron]

Admin Messages : 1461 Date d'inscription : 29/06/2012

J'ouvre les yeux tout doucement, en grognant. Mon réveil n'a pas encore sonné, c'est très rare que je me lève avant cette obligation. Je m'étire, et j'ouvre ma fenêtre comme chaque matin pou faire le plein d'air frais, et pour me réveiller. Sauf que la vue qui s'offre à moi me laisse perplexe : tout est blanc, tout est douceur cotonneuse. Le ciel clair dévoile le village totalement blanc. Je me rends compte que la neige fait au moins un mètre, quand en ouvrant ma porte, je me retrouve en train de forcer, avant de m'effondrer dans la neige. Ma patronne décide de ne pas ouvrir la boulangerie par ce temps, et me donne par la même occasion un jour de congé. Ce qui me permis de réfléchir à tête reposée de ma soirée d'hier, pourtant aucune solution raisonnable ne me vint à l'esprit.. Déjà totalement sous le choc de l'avoir revu, il a fallut que je me rende compte que ce que j’enfouissais au plus profond de moi est encore bien présent.. Je m'assois dans la neige, derrière la boulangerie mon téléphone à la main. Que faire? J'ai penser à lui toute la nuit.Son visage me hantait, sa voix me berçais, ses mains me serrais dans ses bras.. Mais j'étais seule, éternellement seule dans le noir de la nuit.

Sans réfléchir, je composais le numéro que mon inconscient avait retenu : celui de Hydron. Je mis le haut parleur. Une sonnerie, deux sonnerie, trois.. Je soupirais, raccrochais et éteins mon téléphone. Il ne viendrais pas se faire chier avec moi de toute façon.

(rep sur phone dsl de la taille..)

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Aime moi je te fuis, fuis moi je t'aime.

J'observe avec nostalgie les goutes de pluie qui s'écrasent sur la vitre de ma chambre d’hôtel. Voilà trois jours que je me suis installé ici, juste devant la boulangerie de Cassandre, à attendre qu'elle sorte pour que je puisse l'admirer. Cependant, ça fait aussi trois jours que la neige tombe en masse. Ce n'est pas étonnant. D'habitude, je prends soin chaque jours de rendre visite au Dieu du vent, pour prévisualiser la météo de la semaine, mais je ne suis pas remonté dernièrement, si bien que la météo est... Fatale. Je soupire, tout cela ne mène à rien. Elle ne sortira pas avec une couche de neige aussi importante. « Excusez moi... J'ai toqué trois fois sans réponses, j'ai cru qu'il vous était arrivé quelque chose comme je n'entendais rien... Je suis là pour le ménage... » Souffle une jeune femme en uniforme noir et sobre. Je la rassure en lui expliquant que j'étais perdu dans mes pensées, qu'elle n'avait pas à s’inquiéter et qu'elle pouvait commencer sa tâche. Elle me souris, et va chercher son chariot. Le ménage, hein... Je souris, malheureusement, cette femme n'a pas l'air de chercher quoi que ce soit... « Papa don't preach, I'm in trouble deep, Papa don't preach, I've been losing sleep, But I made up my mind, I'm keeping my baby, oh, I'm gonna keep my baby, mmm... »Il faut vraiment que j'arrête de laisser Kiara choisir mes sonneries. Je lève les yeux au ciel et attrape mon portable. Trop tard, le temps que j'essaye de comprendre les paroles de la chanson, voilà qu'au bous du fil, ça a raccroché. Je fronce les sourcils en reconnaissant le numéro de Cassandre. Merde ! Et si elle avait un problème ?! Sans attendre, je saute sur mes jambes, ne prend même pas le temps d'enfiler une veste et sors dehors comme un taré en courant vers la boulangerie. Les rares passants m'observent avec de grands yeux, je les ignore et entre dans la boulangerie en ouvrant la porte verrouillée avec ma magie. « Cassandre ? Cassandre ! »l'appelais-je, inquiet.

Admin Messages : 1461 Date d'inscription : 29/06/2012

« I love you.. maybe. »

Tandis que je fixais mon téléphone, indécise, perdue, un bruit me fis sursauter. La porte de la boulangerie c'était ouverte, ou du moins avais été ouverte. Je me relevais d'un coup, les yeux écarquillés par la peur. J'étais seule dans le grand bâtiment, et avec ma force de mouche je ne peux pas repousser qui que ce soit. Est-ce un voleur ? Que viendrait il faire dans une boulangerie, il n'y a rien à voler ici.. Je rentre doucement dans l'atelier, prenant au passage un grand plateau de bois pour transporter les croissants, retenant ma respiration. Jusqu'à ce que j'entende mon prénom, répété plusieurs fois, par une voix qui appartient à quelqu'un que je connais bien, et qui n'est pas un voleur. Hydron. Je passe la porte qui sépare l'atelier et la boulangerie, l'air bête avec mon plateau à la main, les cheveux ébouriffés par ma course jusqu'à l'étage, et mon manteau plein de neige. Je regarde autour moi, avant de fixer Hydron. Qu'est-ce qui lui arrive? Je vais me faire engueuler si la porte ne se referme plus, et encore plus si on le trouve ici..« Qu'est-ce qu'il y a Hydron? Pourquoi tu cries?» Si j'avais su que c'était à cause de moi qu'il était venu, je n'aurais jamais passer ce coup de fil. Je pose le plateau sur le comptoir, et passe ma main sur mon manteau pour chasser la neige qui y est restée collée. Je glisse mon regard sur ses bras nus, et je soupire : les gens risquent de se poser des questions en le voyant ainsi, bras nus. N'importe quel humain en serrais mort de froid, mais lui il ne ressens même pas la température extérieur en chute libre depuis trois jours. Je croise les bras après avoir passé une main timide et inutile dans mes longs cheveux roux bouclés. « Qu'est-ce que tu fait ici..?»soufflais-je. Je me rend compte après quelques secondes que je suis toujours derrière le comptoir, comme lorsque je sers les clients, et une honte m'envahis, quelques secondes. J'ai un travail que j'apprécie, certes, mais bien peu flatteur, qui n'est pas réputé pour sa difficulté ou l’intelligence qu'il faut pour le réaliser. Et lui, c'est un dieu, un dieu majeur, beau et fort, sûr de lui. Je me racle la gorge, évitant son regard un certain temps, le temps que ma honte se dissipe. Je n'ai jamais pensé à cette différence là entre nous. Lui est riche, riche à l'infini, moi je suis juste une jeune fille pas encore tout à fait femme, qui a de quoi subsister grâce à la générosité de sa patronne. Je m'avance vers lui, pour fuir ma place de chaque jour, derrière la caisse, entre les gâteaux et le pain. Je ne dis plus rien, étonnée qu'il soit toujours sur Terre. Il est revenu depuis trois jours, il a dût remonter avec les autres dieux, puis redescendre. ce matin.

Spoiler:

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Aime moi je te fuis, fuis moi je t'aime.

J'étais là comme un con, essoufflé, à moitié habillé, la ceinture de mon jean mal centré, les bras ballants. Et elle était là, étonnée. Comme d'habitude, je me suis inquiété pour rien. Aaah, je suis vraiment un idiot. Je lâchais un long soupir avant de m'avancer vers elle.« - Désolé... J'ai eu l'étrange pressentiment qu'il t'était arrivée quelque chose... Et je suis venu aussi vite que j'ai pu... Je loge à l’hôtel depuis trois jours, comme je n'osais pas t'appeler. Je sais pas comment je dois nous considérer... On est de nouveau ensemble hein ? » Je déglutis, ma gorge est sèche, je fais apparaitre une bouteille d'eau que je vide d'un coup de langue (haha !). Puis je repose mon regard sur elle et pose un main sur sa joue. - Ca va tu n'as rien ? J'ai vu que tu avais essayé de m'appeler donc j'ai pensé qu'il t'étais arrivé quelque chose...
Je lui fais un sourire et la serre dans mes bras.

Admin Messages : 1461 Date d'inscription : 29/06/2012

Désolé... J'ai eu l'étrange pressentiment qu'il t'était arrivée quelque chose... Et je suis venu aussi vite que j'ai pu... Je loge à l’hôtel depuis trois jours, comme je n'osais pas t'appeler. Je sais pas comment je dois nous considérer... On est de nouveau ensemble hein ? Je secouais la tête, un sourire aux coins des lèvres. Cet homme, ce géant, paraissait soudain si incertain, si fragile, que je ne pus m'empêcher de rire doucement, en sentant sa main se poser sur ma joue et ses bras m'enlacer. On est de nouveau ensemble, comme tu dis Hydron. Le fait qu'il soit accouru sans même que je l'ai demander, sans que j'ai formuler le moindre désespoir me rend heureuse, et j'ai envie de croire à la seconde chance qui s'offre à nous. Je glisse une main dans son dos, avant de la laisser se poser sur ses reins, tandis que l'autre viens caresser sa mâchoire, suivant sa forme, découvrant ce visage changé par deux longues années. Je ferme les yeux profitant de cette étreinte. « J'espère.» C'est tout, deux mot, ce qui résume parfaitement ma pensée. Je n'ai plus rien à faire de ma patronne qui pourrait hurler en sachant qu'un homme est entré comme ça dans la boulangerie, et mon don se déclenche automatiquement au contact d'Hydron, je n'ai donc pas froid. Je sais que j'ai peu d'endurance de ce point de vue là, faute d'entrainement, je décide donc d'en profiter un maximum, là tout de suite. Je remonte ma main le long de sa machoire pour ensuite la passer dans ses cheveux (d'une douceur divine..), et me hisser à sa hauteur, collant mon front au sien, mes lèvres effleurant les siennes, mon souffle tiède se mêlant au sien. Deux fois que je prends l'initiative d'un baiser, je commence à croire qu'on ma changer mon Hydron... Je souris à cette pensée : en effet, il est toujours le même, même si physiquement certain détails ont changer, le plus frappant étant ses cheveux, qui ont terriblement foncé en deux ans. Sa musculature, que je sens très bien à travers son T-shirt tout fin, s'est développée de manière impressionnante, lui donnant une allure fauve. Et moi, brin de paille qui manque de se briser, je suis là, éclat roux dans ses bras, à profiter de sa présence.