La petite maison dans le village (Mit Artémis)

- Laisses. Elle a tout à fait raison de se méfier.
Je secouais la tête.
Ma grand mère nous regarda.
-A tes risques et périls Andromaque!
Elle sortit, ma soeur la suivit, ainsi que ma belle mère sans un mot n'ayant sans doute pas tout compris.
Mon père nous regarda et soupira.
-Prenez soin de vous......
Quand ils furent partis, je regarda Artémis.
-Désolé..

Je ne l'entendis pas, complètement perdue dans mes pensées. mon dieu... Ses souvenirs...

Je la regardais inquiète.
-Artémis, qu'est ce qu'il y a ?
Je mis ma main sur sa joue.

Je fini par tourneur émincé désolée vers lui.
- Andromaque... Je suis désolée... Tu ne me pardonnera jamais...

Je fronçais les sourcilles.
-Qu'est ce que je ne te pardonnerais jamais ?
Je la regardais dans les yeux, mon pouce caressait sa joue tendrement.

Mes yeux claires étaient affolés, une larme glissa sur ma joue.
- Le jour où l'on s'est rencontré, j'ai pété un plomb et je t'ai raconté toute mon histoire... Je l'ai regretté par la suite et j'ai voulu t'effacer la mémoire. Cependant, je ne sais pas pourquoi, j'ai voulu te faire oublier la chose qui te faisais le plus souffrir. Résultat, tu ne peux pas en avoir conscience mais, mais tu étais fou amoureux d'une fille qui est morte, elle s'appelait Pénélope, c'est elle qui t'es appris à danser.

Je restais la regarder essayant de digérer ses paroles.
-Tu m'a....effacer la mémoire..!
J'arrêtais de parler , fouillant dans ma mémoire, Pénélope...? Pénélope.....Ho mon deux Pénélope! Tout me revenait....
- Pénélope!
Je me redressais d'un coup et la regardais.
-Tu as voulu me faire oublier Pénélope.....
Je pris mon visage dans mes mains.
-Je suis un demi-dieux, il faut que j'aille la chercher...que j’aille au Palet d'Hadès...

Je soupirais, baissant les yeux.
-c'est impossible, ça fais trop longtemps qu'elle y est, c' est trop tard.
Je soupirai une nouvelle fois. J'avais été trop bête. Je n'aurai jamais pus la remplacer. Voila. Maintenant il le savait... Je n'avais plus qu'à me dire oublier.

Je la regardais ne sachant comment réagir, partagé entre l'amour que je lui portais, et la colère que m'apportait cette nouvelle.
Comment avais-je pu oublier Pénélope, je lui avais promis de ne pas le faire de ne pas l'oublier, de me rappeler d'elle à chaque minutes. D'être la seul que j'aimerais, mais, je n'ai pas tenu mes promesse, je l'ai oublié, et maintenant, j'en aime une autre, oui celle-là même qui m'a fait oublier Pénélope.
Je serrais les dents et regardais Artémis sur le lit et mon cœur se souleva, déchirer entre les deux jeune femmes, l'une vivante, à mes côtés, sur mon lit, et l'autre morte...
Je me rassis et posa ma main sur l'épaule d'Artémis, je voulais lui dire quelque chose, lui dire que je l'aimais, que ce n'étais pas grave, que maintenant, elle seul comptait, mais je ne pouvais pas, même si je le pensais, je devais m'occuper de Pénélope, et j'avais enfin trouvé un moyen.
Je pris Artémis dans mes bras et dis d'un ton calme.
-Je vais aller voir ton Oncle...

Je lui souris tristement.
- il ne te la rendra pas. C'est trop tard.
Je me levais tel un spectre. Diane non plus ne semblaitas tranquille, elle semblait stressée, désespérée, à tel point qu'elle poussais des petits cris affolés.

Je soupira.
-Si je ne tente pas je ne saurais pas....Il faut que j’essaye.
Je jetais un coup d’œil à Diane.
Je m'approchais d'elle et lui caressa doucement la tête, avnt de me relever et de faire face à Artémis.
-Tu sais..je ne t'en veux pas..

-Si je ne tente pas je ne saurais pas....Il faut que j’essaye.
Je soupirai.
- Je te souhaite bon courage.
Tiens, peut être verrais t-il mon âme d'enfant aux Enfers ? Car oui, la période enfantine des Dieux est très importante, une fois u'il la quitte, leur âme est fendue, une partie prends une forme animale et les suit toute leur vie, l'autre garde la forme humaine d'enfant et se retrouve parmis les âmes en Enfer.
Il caressa Diane, celle ci poussa un petit cri de surprise et manqua de le mordre, je grognais en voyant cela.
- Du calme. Diane.
Mais la petite biche semblait nerveuse. Et demeurait agitée.
-Tu sais..je ne t'en veux pas..
Je décrochais un sourire.
- Tant mieux...

Je reculais vivement en voyant les dents de Diane.
Puis je soupirais.
- Tant mieux...
Je m'approcha d'Artémis et posa mes deux mains de chaque côté de son visage la regardant dans les yeux.
-Je ne t'abandonne pas, je reviendrais....

-Je ne t'abandonne pas, je reviendrais....
J'hochais la tête de gauche à droite.
- andromaque. J'avais tord. Je suis désolée. Nous n'aurions pas dut tomber amoureux, je n'aurais pas dut t'éffacer la mémoire... Enfaite, on aurais pas dut se rencontrer.
Mes lèvres me brulèrent en prononçant les derniers mots, puis je détournais le regard.

- andromaque. J'avais tord. Je suis désolée. Nous n'aurions pas dut tomber amoureux, je n'aurais pas dut t'éffacer la mémoire... Enfaite, on aurais pas dut se rencontrer.
A ces mots ma gorge se serra, je restai la regarder un instant encore sans rien dire.
Mes bras retombèrent le long de mon corps et je reculai vivement comme si elle avait voulu me bruler avec un tisonnier.
Je regardais autour de moi et pris mon arc, mes flèches et une veste.
-Je vois.... Bien au moins je pourais rester tenir compagnie à Pénélope, je ne te manquerais pas!
Je remontais les escaliers en courant avant de sortir sur la terrasse.

-Je vois.... Bien au moins je pourais rester tenir compagnie à Pénélope, je ne te manquerais pas!
Je baissais les yeux, regardant par la fenêtre.
C'est ça, nous n'aurions pas dut nous rencontrer.
J'avais été, la plus heureuse des femmes à ses cotés, juste pendant quelques heures, à jouer au chat et à la souris, à rire de ses bêtises, à réparer les miennes, à sourire.
Oh, j'avais souris, beaucoup de fois même.

Il est temps de se réveiller maintenant, le rêve est fini.

Diane s'arrêta aussitôt de bouger, me fixa. Je soupirai. Et ma gorge se serra.

Je m'assis sur les marches de la véranda et serra mon arc dans mes mains.
Mes yeux me brulaient, comment avais-je fais pour être aussi bête pour pouvoir me laisser prendre?
Je m'étais promis de ne jamais sortir avec une Déesse, jamais, je n'avais pas tenus, et maintenant, j'avais mal.
Je me leva lentement et marcha.

Je repensais aux paroels de la vieille femme.
Non, je ne m'étais pas trahis, puisque qu'il ne serais pas malheureux. C'est Pénélope qu'il veux, c'est elle qu'il aime. Je suis heureuse pour eux.
Ce qui me dérangeais, c'était que je savais pertinemment qu'Hadès ne lui rendrait pas.

Mon coeur était en petits morceaux, j'avais une salle impression.
Comme quoi je n'aurais pas ce que je voulais, ni celle qui m'avait quitté depuis longtemps, ni celle qui m'avait permis de l'oublier...
Je partis direction les enfers

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Il était partit.
J'étais restée seule, dans cette chambre inconnue, avec pour seule compagnie ma biche aux sabots argentés, Diane. Celle ci était venue d'elle même se coucher à mes pieds, après que je me sois assise sur le lit. Un vent glacé, bien que la fenêtre était fermé, semblait plané sur mes épaules, qui se creusaient. Mon visage était terne, sans vie, et je ne pouvait retenir mes yeux de pleurer.
Chassant les larmes d'un coup de main, je m'allongais sur le lit, et allait vers l'oreiller, là, je l'humais.
C'était son odeur.
Oh... Comme je l'aimais cette odeur, mon dieu, comme ça sentais bon.
Et n'en pouvant plus, je m'endormis, le nez dans son oreiller, bercée par son odeur parfaite.

J'arrivais en courant à la maison et monta les escalier menant vers le salon.
J'y trouvais ma grand-mère.
-Alors j'avais raison, je t'ai vu partir tout à l'heure Andromaque!
Je grognais.
-Non.Est-elle toujours là ???
Ma grand mère me regarda.
-Je n'en sais rien...va voir!
Elle avait un sourire espiègle sur le visage.
Adéla me regardais de sa chambre.
Elle vînt me voir et me murmura.
-Elle est toujours là....
Je lui souris et descendis les marches menant à ma chambre au pat de course, mes cheveux mi long me tombaient dans la figure.
J'ouvris la porte et la vis sur mon lit endormie.
Mon visage s'illumina, j'étais si heureux de la retrouver...
Je m'approcha et posa mes affaires sur un fauteuil près de la porte avant d'aller sur le lit, de m'allonger près d'elle et de l'entourer de mes bras, sans un mot.

Je ressentis d'un coup, pendant mon sommeil, une chaleur étrange, relaxante et l'odeur avait semblé se multiplié. Je me réveillais doucement, ouvrait les yeux yeux et...
Je reconnaissais la pièce, la chambre d'Andromaque et je le sentais, il était juste près de moi, et m'avait entouré de ses bras. Je sursatais .
Ce n'était qu'un rêve ?!
- An...Andormaque ?!

- An...Andormaque ?!
Je souris en entendant sa voix, si mélodieuse.
-Oui, c'est moi...
J'approchais mon visage du sien et embrassa doucement sa joue, goutant à sa peau douce et sucrée.

-Oui, c'est moi...
Je clignais des yeux lorsqu'il embrassa ma joue, mais comme toujours, je fus incapable de le repousser. Je chassais mes vieille larme presque sèche.
- Mais... Tu... Tu étais partis, cherché Pénélope !