Trahison...

Je ris.
- je t'aime, idiot.
Je soufla sur ses lèvres.

Je souris et l'embrassa tendrement.

Je souris.
- j'ai envie de me baigner.
Je ferma les yeux.

Je regardais l'eau et on ne tardis pas à entendre les sifflement d'Aïsha, je fis un grand sourire.

Je sursauta.
- elle peut me faire mal si j'y vais?

Je levais un sourcil en entendant ma femme.
- Na mais n'importe quoi toi. Bien sûr que non !

Je posa le drap, et me glissa dans l'eau, à l'opposé du dauphin.
Je frémit, et disparu une minute sous l'eau. Je souris.
- viens ché.. Apollon.

Je fis la grimace.
- Oh...
Aïsha tira ma toge et me fis tomber dans l'eau tout habillé.
Je remontais à la surface.
- Graah ><

Je ris.
Hésitante, je m'approcha et l'embrassa du bout des lèvres.

Je la laissais faire, assez réticent tout de même mais je fini par sourire.
- Elle elle fraiche... ><
On attendis quelque seconde, le temps que je fasse monter la température de mon corps et l'eau devint tiède et agréable.

Je le sentis réticent, et recula, le coeur serré.
L'eau devint chaude, et je m'y enfonça.

Je la regardais et soupirai, Aïsha vint jusque moi. et je songeais à Athéna.
A elle de me refaire tomber amoureux fou d'elle.

Je m'allongea sur le ventre, et observa tout dans l'eau.
Je m'en voulais terriblement.
Je sortis de l'eau, et m'assit sur un rocher pour secher.

Je regardais Aïsha et lui souris.
- Qu'est-ce qui y'a ma chérie ?
La dauphine siffla et fit des bonds dans l'eau, je ris.

Je ferma les yeux, une main sur mon ventre.
Je frémis, et fis apparaitre une toge. Je l'enfila.

Je me mis a parler avec la dauphine en grec ancien.
- Giatí den kánete eseís , o̱s syní̱tho̱s ? Me demanda-t-elle.
( Traduction : Pourquoi n'es-tu pas comme d'habitude ?)
Je soupirai et posais mon front contre celui de l'animal.
- Eínai mia megáli̱ istoría ...
(C'est une longue histoire...)
La dauphine siffla.
- Boró̱ na sas diavásei san anoichtó vivlío . Répondit-elle, ce qui me fit sourire.
(Je peux lire en toi comme dans un livre ouvert.)

Je fis apparaitre un livre, et lu, réfléchissant.
Je claqua des doigts, attachant mes cheveux.

Je fixais le soleil. J'étais l'un des seuls être au monde a pouvoir fixer le soleil dans les yeux, sans les plisser.

Je m'assit au bord du bassin.
Je regarda mon mari. Je croisa les jambes, les sourcils froncés.

Je soupirai et fis la planche, continuant de fixer mon élément. Aïsha, pour la première fois, alla voir Athéna.

Je regarda la dauphine.
- coucou toi.
Pour une fois je ne recula pas.

La dauphine parla, mais dans la tête d'Athéna.
- Tu ne recules pas ô jeune déesse guerrière ?

Je soupira.
- aujourd'hui est le jour des bêtises.

Aïsha était beaucoup plus sâge qu'on le croyais, elle posa sa tête sur les genoux d'Athéna.
- Je vois ça. Le maitre est malheureux.

Je grogna
- moi aussi..
Je sentis les larmes remonter et ferma les yeux.